Nous rêvions juste de liberté

(Henri L½venbruck)

  Ma note : 16/20

  • Roman Contemporain
  • Papier

    5 citations dans ma p'tite bibli


    Une tragédie moderne. Une tragédie moderne, brillante et pleine de vie. Les premières lignes ne laissent aucun doute, tout ça va mal finir. Et pourtant, hormis des toutes dernières pages, il se dégage de ce roman un sentiment de bonheur incroyable. Les kilomètres de route avalés cheveux et sourire au vent, les nuits à la belle étoile, la fête à n'en plus finir, et surtout l'amitié, la fraternité qui ruissèle des pages... Sexe, drogue & rock'n roll baby !!!

    Je n'ai rien à reprocher à ce roman si ce n'est le mariage entre argot motard-loubard et phrasé naïf enfantin. Quand un Bohem gouailleur et jureur sort des phrases comme « j'avais de l'émotion partout dedans » ou encore « ça nous ouvrait bien grand les yeux qui brillent », son image en prend un vilain coup ! Je trouve que ça sonne artificiel, comme un outil utilisé pour attendrir le lecteur – alors que, soyons sérieux, le récit brut est suffisamment émouvant à lui tout seul pour se passer de ce genre d'artéfact.

    Cela dit, ne croyez pas que je n'ai pas aimé ce sacré bon bouquin qui donne furieusement envie d'enfourcher sa bécane et surtout de vivre fort. Les personnages sont touchants dans leurs faiblesses, malgré la violence qu'ils dégagent. Hugo, le rêveur idéaliste qui place l'honneur et la fraternité au dessus de tout, Oscar le junkie un peu cash un peu trash, Alex l'intello de la bande qui rêve de grandeur, et les autres... Ensemble, ils rêvaient juste de Liberté, mais ils n'en connaissaient pas le prix...


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