Emile Zola

(2 avril 1840 - 29 septembre 1902)
 France

20 livres dans ma p'tite bibli (moyenne : 17.2/20)
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Rébarbatif, fastidieux, sordide… On entend souvent des qualificatifs négatifs au sujet d’Emile Zola, mais si ce n’est pas forcément LE plus grand auteur de son époque c’est tout du moins mon préféré ! Ah, les Rougon-Macquart, ou comment découvrir toute la complexité d’un siècle au travers de la généalogie d’une famille. Ces romans ont marqué ma jeunesse. Certains sont plus accessibles que d’autres (je pense notamment « Au bonheur des dames » à qui malheureusement les profs de français ont fait bien du mal mais qui reste un très bon livre, certainement son plus positif d’ailleurs), mais tous ils m’ont fait vibrer. Ma seule exception est « L’argent » que je n’ai pas réussi à finir. Le milieu de la bourse, quelle que soit l’époque me restera toujours hermétique ! Mais des plus populaires comme « Germinal » ou « La bête humaine » au moins connus comme « La faute de l’abbé Mouret » ou « La terre », ils ont tous un univers à nous faire découvrir. Le XIXe siècle n’est pas seulement celui de la Bourgeoisie comme pourraient le laisser croire Flaubert, Stendhal & co (ceci étant dit avec tout le respect que j’ai pour ces auteurs que j’aime également beaucoup). Le XIXe siècle c’est aussi celui du développement industriel, de la misère ouvrière, de nouveaux courants artistiques, des manigances rurales… Zola, c’est l’auteur des oubliés, et rien que pour ça il vaut la peine d’être lu.

Il m’est impossible de mettre en avant un roman en particulier tant ils sont différents et complémentaires. Certains sont très sombres, durs, parfois choquants, d’autres plus légers, moins engagés. L’avantage c’est qu’on peut tout à fait les lire dans le désordre, les liens entre les différents ouvrages n’étant pas utiles à la compréhension. Les seuls qui à mon sens méritent d’être lus l’un après l’autre sont « L’assommoir » et « Nana » car le premier retrace – entre autre – l’enfance de l’héroïne du second. Pour les autres on ne recroise quasiment jamais les personnages, on saura juste qu’untel est le fils ou la petite nièce de tel autre…

A Zola pour son style, pour les Rougon-Macquart en particulier et pour son œuvre en général je mets un 19/20 !


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