Dans le café de la jeunesse perdue
Ma note : 8/20
Emprunt
Depuis l'annonce de son prix Nobel de littérature, j'avais à c½ur de découvrir l’½uvre de Modiano. En effet, à une exception près (désolée M. Camus, le bac de Français n'aura certainement pas contribué à améliorer nos relations...), j'ai apprécié tous les Nobelisés auxquels je me suis confrontée jusqu'à présent, de Faulkner à Mauriac sans oublier la génialissime Pearl Buck. Alors vous pensez bien qu'un prix Nobel, français et contemporain, j'étais littéralement incandescente !
La douche n'en fut que plus glaciale. Quelle déception ! Tous les ingrédients étaient pourtant réunis pour faire un bon, même un très bon bouquin. Une narration originale, une riche palette de personnages avec une héroïne mystérieuse, une belle écriture avec une parfaite maîtrise de la langue... et pourtant non, rien à faire, la mayonnaise ne s'est pas décidée à prendre... Je n'ai pas compris où voulait nous emmener l'auteur, quel était son propos ni la tonalité qu'il voulait donner à l'histoire de Louki. En fait, je crois que je n'ai tout simplement pas saisi ce roman. Plusieurs mois pour venir à bout d'un livre ça ne m'était je crois jamais arrivé ! Je m'y suis ennuyée du début jusqu'à l'avant-dernier chapitre. Un ultime chapitre est-il suffisant pour sauver un livre ?
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