La ville dans le miroir
Ma note : 8/20
Papier
Conseillé par Masse Critique Babelio
Si je devais résumer "La ville dans le miroir" en 1 mot, je dirais : Fastidieux !
Cela faisait bien longtemps que je ne m'étais pas autant ennuyée dans un roman. Et pourtant, le style est bon, les mots sont bien choisis, travaillés, souvent poétiques, mais non, ça ne suffit pas. A tel point que, contrairement à mes habitudes, je rédige aujourd'hui ce billet sans être parvenue au bout du livre.
L'auteur nous parle de sa vie à partir d'anecdotes sur son enfance, sur ses parents et même sur ses grands-parents, ses oncles ou ses cousins éloignés. La quatrième de couverture vantait une "chronique familiale et régionale dans les premières années de la Yougoslavie titiste, à la fois tendre, mélancolique et sans complaisance", je n'y ai trouvé que les souvenirs embrouillés d'un homme en mal de racines. Le régime communiste que j'espérai comprendre mieux n'est qu'à peine survolé ! Mis à part les noms, on pourrait transposer l'action en Bretagne, au Portugal ou en Pologne sans relever d'incohérences ! J'exagère un peu, mais pas tant que ça.
Ce livre finalement, c'est comme une veillée au coin du feu... Chez des inconnus. Vous savez, ceux qu'on écoute avec un sourire de façade en pensant au fond de nous "Et sinon, quand est-ce qu'on mange ?!" Si mon grand-père avait écrit ses mémoires, ça serait un véritable trésor pour moi, mais un ramassis de banalités pour les autres. Eh bien, malheureusement, je ne suis pas la petite fille de Mirko Kovač !
Ma critique peut paraître acerbe, d'autant que ce livre a reçu nombre de prix dans la péninsule balkanique, mais j'ai sincèrement le sentiment de ne pas avoir rencontré ce roman. Où peut-être en attendais-je trop ?
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