Le Code Rebecca
Ma note : 14/20
Papier
Faut que je vous avoue un truc : j'ai un défaut de conception, j'ai été livrée avec le neurone "espionnage" atrophié ! Ma malédiction, c'est que j'aime plutôt bien ce genre... mais je n'y comprends rien !!! Tom Clancy et John Le Carré me sont irrémédiablement inaccessibles, j'ai même du mal à comprendre les films de James Bond ! Heureusement Ken Follet lui, il est cool ; avec un seul espion, des méchants nazis, des gentils anglais, et surtout pas d'agents doubles (ni triples !) il rend l’espionnage accessible à mon cerveau affaibli !
Si la seconde guerre mondiale se prête bien à ce genre d'intrigues, la difficulté – dépassée ici haut la main par l'auteur – c'est d'arriver à maintenir un suspens palpitant, alors même que la fin est connue de tous. Je pense ne spoiler personne en dévoilant que les nazis ont perdu la guerre, aussi bien en Europe que dans le désert africain !
On retrouve dans Le code Rebecca, tout ce qui fait de Ken Follet une valeur sûre. Des plans qui ne fonctionnent jamais comme prévu, des personnages manichéens hauts en couleur, des rebondissements à la pelle et des scènes disons... assez épicées ! Un cocktail divertissant qui, sans donner le roman du siècle, fonctionne très bien.
Mention spéciale pour la référence à Daphné Du Maurier, agréable clin d'½il d'un auteur de talent à une auteure de génie.
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