Enid Blyton

(11 août 1897 - 28 novembre 1968)
 Royaume-Uni


D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours aimé les histoires et les livres. Mais s'il est un auteur qui a largement influencé cet amour, c'est bien Enid Blyton.

Mes premiers frissons de lectrice autonome, du haut de mes 3 pommes d'élève de CP, c'est elle qui me les as donnés. Combien d'heure ai-je pu passer avec Oui-Oui au pays de jouets ? Combien de plans de Maître Renard et Compère Loup ai-je déjoués aux côtés de Jojo lapin ? Ce sont eux qui m'ont transmis le virus de la livrophilie ! Virus résistant s'il en est, puisqu'il ne m'a plus quittée depuis lors.

En grandissant, je suis passée au formidable Club des Cinq. Combien  j'ai pu rêver de partir en vacances avec cette joyeuse bande, débrouillarde et ingénieuse. Il ne se passait pas une semaine, une journée peut-être, sans que je plonge avec délice dans une aventure de François, Claude, Mick, Annie et Dagobert. Encore aujourd'hui je garde un souvenir très clair de certaines de leurs aventures, comme "Le club des 5 et le coffre aux merveilles" avec les jumeaux Daniel et Danièle, le terrifiant train fantôme du "Club des 5 va Camper" ou encore avec le génialissime costume de souris d'hôtel de Claude dans le "Les 5 au bal des Espions" - même si ce dernier n'est en réalité pas de la plume d'Enid Blyton. En effet, après son décès en 1968, c'est la traductrice française Claude Voilier qui prit la relève et écrivit quelques 25 nouveaux volumes de la série. Si certains les trouvent moins bons, pour ma part je n'ai jamais pu (ou voulu) faire de différence !

Dans une moindre mesure, j'ai plus tard apprécié ses autres séries, comme le Clan des 7 ou la famille Tant-Mieux. Mais je ne saurais dire pourquoi, elles m'ont nettement moins marquée. A tel point que, si je me souviens de les avoir lues, je suis à présent bien incapable d'en parler !

Toujours est-il qu'aujourd'hui Maman, quand au détour d'une brocante je découvre un de ces volumes roses qui ont marqué mon enfance, je ne manque jamais de repartir avec. Ayant au c½ur l'espoir (insensé peut-être ?) qu'ils fassent bientôt rêver mes enfants autant qu'ils m'ont fait rêver petite.

En vérité c'est simple, Enid Blyton a littéralement illuminé mes années d'école primaire.


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