La commode aux tiroirs de couleurs
Ma note : 17/20
Papier
3 citations dans ma p'tite bibli
Une commode aux tiroirs chamarrés, emplie de secrets. Des secrets murmurés par delà la mort, de l'Abuela à su cielo, sa petite-fille. Du régime franquiste à la France d'aujourd'hui, de grands drames en petits plaisirs, elle lui conte une vie d'exil pas tout à fait ratée, pas vraiment réussie non plus. Mais le passé doit être partagé pour écrire l'avenir.
J'ai toujours aimé les mots d'Olivia Ruiz. Qu'ils soient chantés ou encrés, ils sont une musique à eux seuls, chauds et vibrants, flamboyants comme l'Espagne qui coule dans ses veines. Ce premier roman m'a séduite par son naturel et sa sincérité, émue par sa sensibilité. Il est riche de toutes les femmes qui l'ont écrit à travers la plume de l'héritière de l'histoire familiale. On y lit l'exil dans chacune de ses pages, tout à la fois écrasant, chantant et mélancolique. On y croise le désir, la vie et la mort. Mais ce qui rayonne surtout, c'est la force vitale de la famille. Mères, filles, s½urs, ce lien charnel qui surpasse tout.
L'Abuela a été le ciment de notre famille.
Une chanson de femmes, désaccordées et pourtant harmonieuses, où chaque tiroir est un couplet, chaque couleur une mélodie...
Laisser un Commentaire
Pour éviter les abus, les commentaires ne sont visibles qu'après modération. Promis, je fais au plus vite ;)