Mes citations
Sur mon carnet bleu j'ai écrit : « C'est l'histoire de quatre femmes. Elles se sont aventurées au plus loin. Jusqu'au plus obscur, au plus dangereux, au plus dément. Ensemble, elles ont détruit le pavillon des cancéreuses pour élever une joyeuse citadelle. »
« Ni, Breizhiz a galon, karomp hon gwir Vro ! », « Nous, Bretons de c½ur, nous aimons notre vrai pays ! »
Courageuse. Je n'entendais que ça. Courageuse pourquoi ? Parce que je passais à la librairie en souriant ? Parce que j'allais acheter une baguette pas trop cuite en cherchant ma monnaie ? Parce que je marchais sur le trottoir, au milieu de tous les bien-portants ? Quel courage ? Je n'étais pas courageuse, je résistais. Je faisais avec. Je me levais le matin avec la peur au ventre. J'avais le sein tailladé, un boîtier sous la peau, du poison rouge plein les veines, le crâne chauve, la bouche douloureuse, le c½ur qui martelait, des envies de vomir, les articulations douloureuses, le ventre torturé. Je n'étais pas courageuse, je marchais droit devant. Et comme je le pouvais.